Plus de 8 millions de personnes sont touchées par des troubles du comportement alimentaire en France. Les plus communs sont la boulimie, l’anorexie et l’hyperphagie.
La boulimie
La boulimie est un trouble alimentaire qui consiste à manger de façon démesurée et dans le désordre. On parle alors de crises boulimiques, au cours desquelles la personne peut engloutir entre 2000 et 3000 calories en 1 heure. Une fois la crise passée, un sentiment de honte et de culpabilité s’empare de la personne. Pour éviter le surpoids, une personne boulimique se fait vomir et/ou consomme des laxatifs… Elle peut aussi avoir recours au jeûne ou faire des cessions de sport intenses, parfois au péril de sa santé.
L’hyperphagie
L’hyperphagie est proche de la boulimie : c’est un trouble alimentaire qui prend là encore la forme de crises de suralimentation (et donc d’une perte de contrôle) sans qu’il y ait de comportements compensatoires derrière. Les patients atteints d’hyperphagie sont donc souvent en surpoids, là ou une personne boulimique présente un poids normal.
La boulimie touche principalement les adolescents et en particulier les jeunes filles. Le nombre de personnes boulimiques n’a de cesse de croître.
L’anorexie Mentale
L’anorexie Mentale est un trouble alimentaire qui touche en France 1 à 2% de la population et qui est plus fréquente chez les jeunes femmes (environ 9 filles pour un garçon). Les pics de la maladie se situent entre 13/14 ans et 16/17 ans. Une personne anorexique à une peur incontrôlable de la prise de poids et du surpoids associés à un certain plaisir de maigrir. Elle contrôle en permanence ce qu’elle mange et le poids qu’elle prend, ce qui produit chez elle un état d’anxiété quasi permanent. Elle lutte contre l’appétit et sa conduite excessive peut mener à l’émaciation, un état d’extrême maigreur qui rend le corps très vulnérable. L’anorexie provoque des malaises, des accès de panique et un isolement social progressif. La perception que la personne a sur son corps est totalement erronée et disproportionnée. L’anorexie mentale peut être considérée comme un trouble de l’image du corps et s’accompagne chez la jeune femme d’un arrêt du cycle menstruel.
Comment expliquer ces troubles des conduites alimentaires ?
Les antécédents familiaux peuvent expliquer parfois la boulimie ou l’anorexie. La fréquence de l’anorexie mentale est plus élevée chez les apparentés au premier degré de femmes anorexiques (parents, fratrie, enfants). Plusieurs gènes de susceptibilité situés sur des chromosomes différents seraient concernés.
Il existe aussi des facteurs neurophysiologiques, psychologiques et sociaux. On a observé une baisse significative de la sérotonine chez les personnes atteintes de troubles alimentaires et une augmentation du neurotransmetteur après récupération. Or la sérotonine est impliqué dans le sentiment de satiété et la régulation de l’appétit. Les systèmes neuroendocriniens de l’appétit, de la satiété et de la balance énergétique seraient également concernés ainsi que le BDNF (Brain Derived Neurotrophic Factor).
Ces systèmes sont étroitement sollicités et régulés dans le TNS Quertant/Giraudeaux que nous décrivons plus loin.
On observe souvent une faible estime de soi chez ces personnes, ainsi que des fausses croyances relatives à la minceur comme gage de beauté et de bonheur. Il est compréhensible qu’un jeune adolescent qui est mal dans sa peau puisse croire à une certaine image de la femme ou de l’homme « parfait », relayée par bon nombre de médias et durement ancré dans l’imaginaire collectif.
La boulimie et l’anorexie s’accompagnent malheureusement de troubles anxieux et éventuellement d’épisodes de dépression. L’abus d’alcool et de drogues est aussi fréquemment observés chez les boulimiques et les anorexiques. Ces troubles alimentaires sont essentiellement observés dans les pays occidentaux ou fortement industrialisés. On a trouvé plus de cas chez certaines professions que dans d’autres : c’est fréquent chez les mannequins et dans une moindre proportion les acteurs et les danseurs par exemple.
Pour arriver à maîtriser les crises, il important de faire appel à un professionnel. La personne anorexique ou boulimique fait trop rarement la démarche par elle-même. Quant à son entourage il ne le détecte pas toujours car, les symptômes sont parfois discrets (anorexie atypique par exemple).
Pourquoi recourir à un professionnel !
Thérapeutes, psychologues, médecins, centres spécialisés : pas facile de savoir à qui s’adresser tant les causes du trouble sont encore mal cernées. On observe trop souvent une errance médicale chez les patients, qui se voient prescrire des médicaments et des thérapies aux effets incertains et rarement efficaces sur le long terme.
Si certains troubles des conduites alimentaires peuvent se dissiper avec l’âge et la maturité, il serait trop simple voire irresponsable et dangereux de dire comme souvent à l’adolescent que tout se passe dans sa tête. Se débarrasser de la boulimie ou d’une anorexie mentale n’est pas simple et se fait de manière progressive et non du jour au lendemain. La première étape est de prendre conscience des risques de ces maladies et d’en parler à son entourage.
La thérapie cognitive peut parfois donne des résultats intéressants. Le thérapeute permet au patient d’identifier certains mécanismes et de remettre en place ses habitudes alimentaires et le rapport avec son corps.
En plus d’un suivi psychologique, il est primordial de mettre en place un suivi sur le plan nutritionnel avec un spécialiste compétant.
Efficacité du Training Neuro Sensoriel® méthode Quertant/Giraudeaux sur les troubles du comportement alimentaire :
Les outils thérapeutiques cités plus haut n’auront une efficacité que si l’on s’attaque aux causes réelles de cette pathologie.
A ce jour, seul le Training Neuro Sensoriel Quertant permet d’aboutir à une « guérison totale » et ce dans 90% des cas. Cette Neuropedagogie mise au point par le chercheur Français Georges Quertant après plus de 30 années de recherches et d’expérimentations a été reconnu par le secrétariat d’Etat à la santé et Georges Quertant fut promu chevalier de la légion d’honneur en 1952 pour services rendus à l’Education Nationale au titre de fondateur du premier centre de « Culture Psycho Sensorielle de Cannes ».
Frank Giraudeaux élève et assistant de Marguerite Quertant a poursuivi depuis 25 ans cette pratique et différentes recherches ayant abouties à la création des centres CeREN® et du Training Neuro Sensoriel, évolution moderne et optimisée de la CPS de G. Quertant.
Le TNS Quertant est basée sur le dépistage et la suppression des troubles fonctionnels nerveux. A l’aide d’appareils d’optique spécifiques, nous pouvons mesurer le dérèglement de 6000 mouvements oculomoteurs d’une finesse extrême (0,008 mm à 2 cm) en lien avec le dérèglement des centres nerveux autorégulateurs de la base du cerveau(mésendiencéphale).
Dans le cas des troubles alimentaires, l’impact du TNS provient du retour à l’équilibre Hypothalamique. Lorsque l’on connait l’importance de l’hypothalamus dans le contrôle de tous les instincts biologiques de l’homme (faim, soif, plaisir, douleur, sexualité…), dans le contrôle des émotions et affects profonds mais aussi dans la régulation de notre système hormonal par son action sur l’hypophyse nous pouvons avoir une idée précise de la puissance du TNS sur la régulation des troubles du comportement alimentaire et notamment sur l’Anorexie mentale.
N’hésitez pas à prendre rendez-vous dans votre centre CeREN® le plus proche pour votre premier bilan TNS.
Frank Giraudeaux
Diplômé de l’Université de Psychologie de Reims
Fondateur de CeREN® et du Training Neuro Sensoriel® méthodes et techniques G. Quertant/F.Giraudeaux
Coach Sportif
Méthode NesHealth®
Alimentation à Haut Potentiel