Suite à une information de la part de la Présidence de l’Association Dyslexie Suisse Romande, je me suis intéressé à la méthode Quertant pour évaluer en particulier sa pertinence pour les personnes frappées de dyslexie. Mais, mieux valant connaître la chose par soi-même, j’ai décidé dans un premier temps de suivre l’entraînement Quertant à raison de deux séances hebdomadaires. Suite à un bilan quant à mon status neuropédagogique visuel, j’ai passé ainsi plusieurs années à fréquenter les « salles obscures » consacrée à ce travail.
La méthode travaille suffisamment en profondeur pour que les indices visuels en lien avec les différents tests, bien qu’importants, ne constituent pas en soi un indice d’évolution sur le plan nerveux et psychique. Mais il faut noter combien progressivement un confort personnel s’installe avec une meilleure résistance générale, tant sur le plan neurofonctionnel que psychique.
C’est un travail astreignant, mais je pense qu’il en vaut la peine : j’ai pu l’expérimenter par moi-même et en observer les effets pour plusieurs patients que j’ai adressés au centre Quertant local. Donc, et c’est important, l’endurance et la confiance sont de mise dans ce processus de neuropédagogie fonctionnelle, comme pour tout travail de fond sur le plan de la santé, du métabolisme ou de la dynamique immunitaire. Un grand merci à Georges QUERTANT et à ceux qui ont repris à leur compte les belles découvertes de ce savant inspiré.